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Le groupe allemand Adidas est vendu par Bernard Tapie pour 315,5 millions EUR à un groupe d'investisseurs dont le Crédit Lyonnais (CL), alors public.
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Tapie est personnellement placé en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Paris
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Robert Louis-Dreyfus, président du directoire d'Adidas depuis avril 1993, prend le contrôle d'Adidas pour 701 millions d'euros. Tapie dénonce la vente et réclame l'année suivante 229 M EUR de plus-values de cession au CL. En 1998, il demandera 990 M EUR au CL pour "montage frauduleux".
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Après des années de procédures, la cour d'appel de Paris condamne le Consortium de réalisation (CDR), organisme public gestionnaire du passif du Crédit Lyonnais, à payer 135 millions d'euros à Bernard Tapie.
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La Cour de cassation casse l'arrêt de la cour d'appel.
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Le Consortium de réalisation accepte la saisine d'un tribunal arbitral, procédure privée.
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Le tribunal arbitral condamne le CDR à verser 285 M à Tapie (près de 400 M avec les intérêts).
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Bercy annonce que le CDR ne déposera pas de recours contre la sentence et que Tapie ne touchera au final que 20 à 50 M. Il faut "en finir avec cette histoire des années fric", déclare la ministre de l'Economie Christine Lagarde.
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Dernier paiement de 101 millions d'euros aux liquidateurs du groupe Bernard Tapie pour solder le litige avec le CL. Tapie estime qu'il touchera au final "entre 20 et 40 M EUR".
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Le Canard enchaîné affirme que Tapie va en fait empocher 210 M EUR.
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Les députés PS demandent la saisine de la Cour de Justice de la République (CJR). Neuf députés ont signé, dont Jean-Marc Ayrault. Ils reprochent à la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, "le choix d’une procédure arbitrale"
Christine Lagarde envisage de les poursuivre. -
Le procureur général de la cour de cassation Jean-Louis Nadal demande à la CJR une enquête visant Mme Lagarde pour abus d'autorité dans l'arbitrage favorable à Bernard Tapie.
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Mme Lagarde assure avoir "la conscience totalement tranquille". « J’ai la conscience totalement tranquille. Je me suis toujours engagée pour l’intérêt de l’Etat », a assuré Mme Lagarde. «C’est un dossier qui n’a aucune substance de nature pénale, aucune »
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Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « abus de pouvoirs sociaux » sur deux subordonnés de la ministre de l’Economie Christine Lagarde.
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Mme Lagarde prend ses fonctions de directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).
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La CJR reporte au 4 août sa décision sur l'ouverture d'une enquête.
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Le Conseil d'Etat rejette les pourvois du député centriste Charles de Courson et de deux contribuables demandant l'annulation de l'arbitrage. Il écarte tout vice de procédure.
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La CJR ouvre une enquête sur Mme Lagarde, pour son rôle dans l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais quand elle était ministre de l'Economie.