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Il les copie sur l'ordinateur de Florian Bourges, ancien consultant pour Clearstream, avec qui il est entré en contact par l'intermédiaire du journaliste Denis Robert.
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Jusqu'en novembre, un expéditeur anonyme lui fait parvenir des données, qui se révèlent avoir été truquées, accusant Clearstream de fraudes.
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Les listings sont évoqués. Quant au nom de Nicolas Sarkozy, les versions diffèrent.
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Jusqu'en octobre de la même année, Jean-Louis Gergorin lui fait parvenir des documents supposés venir de Clearstream. Le juge enquête sur l'affaire des frégates de Taïwan et de ses rétrocommissions.
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Philippe Delmas, ancien dirigeant d'EADS a porté plainte. Son nom figure dans les listings.
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Les enquêteurs mettent la main sur les notes du général.
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Il est alors mis en examen.
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On lui reproche d'avoir rencontré secrètement Jean-Louis Gergorin, en 2004.
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Il ne veut pas s'exprimer sur des "faits accomplis ou connus durant son mandat" et "dément catégoriquement avoir demandé la moindre enquête visant des personnalités politiques".
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Le parquet requiert le renvoi de Villepin en correctionnelle. Les juges signent leur ordonnance de renvoi le 18 novembre.
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Dans des notes, il est désigné comme l'instigateur de la rencontre secrète Gergorin-Van Ruymbeke de 2004.
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Il précise qu'au moment où le ministre a demandé à Rondot, sur ordre de Chirac, d'enquêter sur ces listings, tous étaient convaincus de la véracité des listes.
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Il dément toute manoeuvre politique et explique avoir seulement demandé des vérifications.
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Le parquet estime qu'il n'y a pas de preuves contre Villepin et requiert un supplément d'information sur les liens Villepin-Lahoud, ainsi que le renvoi devant le tribunal de Gergorin, Lahoud, Robert et Bourges.
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Le parquet requiert le renvoi de Villepin en correctionnelle. Les juges signent leur ordonnance de renvoi le 18 novembre.