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Le parti libéral Flamand Open VLD annonce sa démission du gouvernement, mécontent de l'absence de consenssus dans le dossier de la circonscritption électorale BHV (Bruxelles Hal Vilvorde). Suite à cette annonce, le Premier ministre belge Yves Leterme, un chrétien-démocrate flamand (CD1V), donne sa démission au roi Albert II.
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Le roi Albert II accepte la démission du premier ministre.
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des élections légisaltives sont organisées. Le Premier ministre sortant, Yves Leterme, se met en retrait et laisse le devant de son parti à Marianne Thyssen, présidente du CD&V. Avec plus de 28% en Flandre, la N-VA (Nouvelle Alliance flamande, parti indépendantiste flamand) et son président Bart De Wever, triomphe aux élections.
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Elio Di Rupo, chef de file des socialistes francophones, est chargé par Albert II de former un gouvernement.
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Elio Di Rupo demande à être déchargé de sa mission. Les négociations reprennent à zéro. Il déclare dans une lettre adressée à
«C’est avec tristesse que j’ai dû constater que deux partis n’ont pas pu accepter la dernière proposition que j’ai mise sur la table aujourd’hui. Je reste convaincu qu’une solution est possible. Notre devoir de responsables politiques à l’égard des citoyens, qu’ils soient de Flandre, de Wallonie ou de Bruxelles, est de trouver des accords équilibrés, respectueux de toute -
Le président de la N-VA Bart De Wever claque la porte des discussions, annonçant l'échec des négociations en vue d'un gouvernement de coalition.
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Bart De Wever est missionné par le roi pour trouver une issue à la crise. Il propose dans son plan un certain nombre de mesures, notamment le renforcement de l'autonomie des régions. Il parle parle de mettre à disposition des Régions « plus de 16 milliards d'euros d'autonomie fiscale touchant l'impôt sur les personnes physiques ». Son plan est rejeté par les francophones, les négociations sont à nouveau interrompues.
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Un nouveau «conciliateur», le Flamand Johan Vande Lanotte, est nommé. Il est missionné pour résoudre les conflits entre néerlandophones et francophones.
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195 jours sans gouvernement, c'est la plus longue crise de l'histoire de la Belgique.
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La N-VA et les chrétiens-démocrates flamands rejettent le compromis de Vande Lanotte.
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Le sénateur belge Johan Vande Lanotte rend les armes à son tour, déclarant pour expliquer son geste : «il n'y a pas de volonté suffisante d'entamer les négociations».
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Le record européen de la plus longue crise est battue, avec 208 jours sans gouvernement
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Une importante manifestation est organisée par le peuple belge pour réclamer un nouveau gouvernement
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Le roi charge le ministre des finances Didier Reynders de tenter de renouer le dialogue. Il doit "l'informer d'ici deux semaines sur les possibilités d'arriver à un accord institutionnel en particulier sur BHV et le refinancement de Bruxelles, le transfert de compétences aux entités
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Une sénatrice belge a lancé un appel à une «grève du sexe» nationale jusqu'à ce que le pays se dote enfin d'un nouveau gouvernement, dans la dernière initiative humoristique en date suscitée par la plus longue crise politique que traverse le royaume.
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La mission de M. Reynders est prolongée jusqu'au 1er mars.
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Révolution de la frite, sur Ouest-France.frLa Belgique bat le record du monde de la plus longue crise politique, avec 249 jours sans gouvernement. L'évenement est ironiquement célébré comme la "révolution de la frite"
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Didier Reynders remet son rapport dans lequel il constate "une volonté de négocier". Il déclare également qu'il "faut maintenant passer à une phase de négociation autour d'un formateur ou à défaut d'une autre formule".
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La réunion programmée par le négociateur royal Wouter Beke avec les présidents du PS et de la N-VA, Elio Di Rupo et Bart De Wever est annulée.