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Mohamed Bouazizi s'immole par le feu à Sidi Bouzid
Cet acte de désespoir et de protestation contre la situation sociale et politque en Tunisie déclenche progressivement des manifestations dans les grandes villes. Sans le savoir, il provoque la "Révolution du Jasmin". Les répressions par la police commencent aussitôt. -
La révolte arrive à Tunis
Environ mille tunisiens manifestent par solidarité envers Mohamed Bouazizi et les manifestants de Sidi Bouzid. Ils demandent le départ du Président Ben Ali au pouvoir depuis 1987 et s'offusquent des répressions par la police. -
Sixième suicide protestataire
Un jeune diplômé de Sidi Bouzid met fin à ses jours : c'est le cinquième à avoir suivi les traces de Mohamed Bouazizi pour protester contre les conditions sociales en Tunisie -
Les locaux du RCD sont brulés par les manifestants
Le RDC, parti hégémonique du président Zine el-Abidine Ben Ali, devient la cible des manifestants. Les locaux de la ville de Sfax sont brûlé lors d'une manifestations rassemblant 50 000 Tunisiens. Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi propose des réformes pour apaiser les révoltes mais aucune anonce ne calme le mouvement. Ils réclament la démission de Ben Ali et de son gouvernement. -
Etat d'urgence : l'armée est déployée à Tunis
L'armée à investi Tunis et commence une répression sanglante. Le mouvement s'embrase de plus en plus. Ben Ali décrète l'état d'urgence et le couvre feu. -
Ben Ali quitte le pays
Ben Ali et ses proches se voient contraints de trouver refuge en Arabie Saoudite. Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi se proclame Président par intérim, mais ça ne satisfait pas la population. Dès le lendemain, le président du Parlement Fouad Mebazaa est proclamé Président par intérim. -
Mohamed Ghannouchi forme un gourvernement d'union national : reprise des manifestations
Mohamed Ghannouchi forme un gouvernement d'union nationale avec des personnalités de l’opposition et des membres du RCD, nommés à des postes clés (notamment à l’Intérieur). Les manifestations reprennent de plus belle. Plusieurs ministres issus de l’opposition démissionnent. Des élections pluralistes sont prévues dans les six mois. -
Mohamed Ghannouchi démissionne
Après trois jours de manifestations à Tunis pour réclamer la démission du Premier ministre, Mohamed Ghannouchi cède. Il est remplacé par Béji Caïd Essebsi, qui procède à des remaniements ministériels. -
Les élections sont prévues pour le 23 octobre 2011
Les élections ont été annoncées pour le 24 juillet 2011, mais seront finalement reporté au 23 octobre 2011 par le Premier ministre du gouvernement de transition, Béji Caïd Essebsi. -
Elections pour l'assemblée constituante
Cette première expérience démocratique sera difficile à mettre en place, et les résultats officiels ne paraissent que quelques jours après, en raison de l'affluence dans les bureaux de votes qui a compliqué le dépouillement. Le taux de participation est de plus de 90%. -
Le parti islamiste Ennahda remporte les élections
L'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) annoncent les résultats officiels. Le parti islamiste sort grand vainqueur de ces élections avec 41,70 % des voix : il obtient 90 sièges sur les 217 de l'Assemblée constituante. Les islmaistes deviennent donc, et de loin, la première formation politique du pays. Ils sont suivis du Congrès pour la république (CPR) de Moncef Marzouki (13,82 % des voix), qui obtient 30 sièges. et par le parti de gauche Ettakatol (9,68 %) avec 21 sièges.