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Par le Duc Guillaume 1er d'Aquitaine, placée directement sous le contrôle du pape, elle devient alors un modèle d'indépendance et marque une rupture.
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Avant la réforme, l'Église est
profondément imbriquée dans les structures féodales. Les charges
ecclésiastiques sont contrôlées par l'aristocratie. La fondation de l'abbaye
de Cluny en 910, placée directement sous l'autorité du pape, constitue une
première tentative d'échapper à cette emprise locale. -
Période de conflit ouvert entre la
papauté et l'Empire (Querelle des Investitures), marquée par des figures
comme Grégoire VII. Elle aboutit à des compromis, tel que le Concordat de
Worms (1122), qui distingue l'investiture spirituelle (réservée à l'Église) de
l'investiture temporelle. -
Sous l'impulsion de papes comme Léon IX,
la papauté commence à centraliser le gouvernement de l'Église et à diffuser les idées
réformatrices via des synodes et des légats. -
À partir de ce pontificat, la papauté prend la tête du mouvement réformateur
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Moment de radicalisation. Grégoire VII
affirme la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel (théocratie
pontificale) et entre en conflit direct avec l'empereur Henri IV. -
Conflit ouvert avec les
plus hautes autorités laïques, en particulier l'Empereur du Saint-Empire romain germanique,
qui considère la nomination des évêques comme un attribut essentiel de son pouvoir. La
Querelle des Investitures est le point culminant de cette lutte. -
Excommunié par Grégoire VII, il doit venir implorer son pardon, pieds nus dans la neige,
illustrant de manière spectaculaire la puissance nouvelle de l'arme spirituelle brandie par
la papauté. -
Sous des papes comme Urbain II
(prédicateur de la première croisade en 1095), des solutions négociées sont
cherchées. Le Concordat de Worms (1122) met fin à la Querelle des Investitures en
distinguant l'investiture spirituelle (réservée au pape) de l'investiture temporelle
(concédée par le souverain). -
Met fin à la Querelle des investitures en distinguant l'investiture spirituelle (réservée à l'Église de l'investiture temporelle)
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Le XIIe siècle voit la mise en place
des outils juridiques (droit canon) et administratifs d'un gouvernement
pontifical centralisé. La papauté s'affirme comme une puissance
monarchique. -
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illustre cette nouvelle vision : le clerc, immobile
et lisant (vie contemplative), est présenté comme supérieur au chevalier, actif et en
mouvement (vie active), ce dernier étant lié au monde matériel et bestial. -
Répression féroce à un ensemble de dissidences chrétiennes amalgamées et diabolisées
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Concile qui institutionnalise de nombreuses pratiques et dogmes. Il vise à encadrer la ville de chaque fidèle du berceau à la tombe (obligation de la confession et de la communion annuelle pour les fidèle, définition du dogme de la transsubstantiation, réglementation du mariage, mesures contre les hérésies et les juifs)
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Le IVe Concile du Latran (1215),
sous Innocent III, marque un sommet de la puissance pontificale. Il initie un
"tournant pastoral" visant à encadrer plus étroitement la société laïque et à
unifier la foi. Cette période voit le triomphe apparent de la "théocratie
pontificale" sur l'Empire. -