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Les monastères fonctionnaient comme des communautés et les décisions étaient prises lors d’assemblées délibératives : le chapitre qui élisait l’abbé. Le Moyen Age apparaît étonnamment fort "démocratique" : le pape est élu, dans chaque ville il y a des bourgmestres et des échevins ou des conseillers élus...élection signifie choisi par Dieu. Interventions pacificatrices de l’Eglise pour dissiper les conflits fratricides : « la paix de Dieu ».
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Polyculture, assolement, outillage en fer : agriculture intensive qui a conduit au doublement de la population européenne entre le XIe et le XIIIe siècle.
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Conflit social entre l’Eglise et la bourgeoisie : critique de l'argent de la part de l'Eglise et volonté des marchands de vivre une vie spirituelle pour sauver leur âme. L'Église et les ordres monastiques sont à ce moment-là confrontés à une grave crise de confiance. Les abus sont nombreux et la richesse des abbés et évêques paraît scandaleuse. Les hérétiques décident de contester l'Eglise, de la quitter pour trouver leur propre spiritualité.
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C'est là que se réunissait le «Conseil des Neuf», qui gouverna la ville et qui commanda les fresques. Le peintre reçut pour tâche de glorifier les actes du Conseil, modèle de« bon gouvernement». Le résultat est une représentation vivante, bien qu'idéalisée, de la vie quotidienne dans les communes italiennes à l'apogée de leur développement économique et social.
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Problèmes climatiques, mauvaises récoltes, famines, maladies, hygiène…
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Les artisans et les commerçants s’appauvrissaient. Le gouvernement choisit à partir de 1339 de soutenir les banques et de s’endetter.
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On estime qu'un tiers de la population européenne fut victime de l'épidémie qui s'étendait de la Méditerranée à la Scandinavie, avant de parvenir en Russie en 1350. La mort noire, la famine, le déclin de villes et de pays tout entiers donnèrent lieu à une perception nouvelle du monde. Avec la peste était né l'« âge de la peur ».
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Suite à deux révolutions en 1355 et 1368 le gouvernement fut renversé et remplacé par une seigneurie.
Leçon politique : Lorsque le pouvoir représentatif ne sert que des intérêts particuliers et non le service de tous (Res publica), il se transforme invariablement en tyrannie (de l’argent (oligarchie), de la force brutale (dictature)...). Ce sont toujours les mêmes vices qui mènent à cet échec du vivre ensemble. -
Petit à petit défaite des feudataires face à la centralisation administrative des républiques ou des monarchies. Le droit et l'administration permettent d'exercer la justice, la fiscalité et la sécurité.
