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La traduction tient une place essentielle dans le monde antique cet époque qui commencé entre les année 3200- 3300 av. de J.-C.
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C'est le premier traducteur européen connu.
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Cicéron distingue ainsi deux formes de traduction : au premier
degré, ce que l’on pourrait appeler la traduction proprement dite, celle de l’« interpres» ; au deuxième degré, celle de l’« orateur ». C’est faire rentrer cette forme supérieure de traduction dans le domaine de la rhétorique – et, plus exactement, de l’imitatio. -
Ce méthode de traduction consiste en traduire de façon et mesure de ne pas altérer les textes sacrés.
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Cicéron se basait qu’il ne faut pas traduire « verbum pro verbo » « mot à mot » sinon « idée par une idée que j’exprime »
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Saint Jérôme a introduit une distinction importante, il fait la différence entre les textes religeux et textes profanes au regard de la traduction. De le cas de texte religeux, il se centre que la traduction sde doit faire « mot par mot ».
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Le début fut à la fin de l'Empire romain d'Occident
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Pendant tout le Moyen Âge, à l’émergence d’une langue en
mesure de rivaliser avec son modèle, voire de le dépas
ser, processus qui s’échelonne sur plusieurs siècles, fai
sant du latin la nouvelle langue dominante au sein de
l’Empire -
Selon le note Claude Hagège, ce terme se devient dans un terme péjoratif, sens qu’il garde d’ailleurs en français médiéval : le grec est peu à peu abandonné au proft du seul latin.
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La multiplication des traductions des langues classiques en
français et des « imitations» des modèles grecs et latins, voire italiens, phénomène qu’amplife le développement de l’imprimerie. -
À la différence de Dante qui plaide la cause de l’expression en « langue vulgaire » dans De vulgari eloquentia (1303-1305) et a travers de son œuvre, Luther forge la langue allemande au travers de la traduction : comme il s’agit de la Bible, il va de soi que la part
d’« invention » que présuppose l’imitatio des Latins n’a pas sa place -
La Renaissance est une période cruciale dans l’histoire de la traduction des textes anciens.
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Plus généralement, à cette époque, les barrières que l’on établit aujourd’hui entre original et traduction, auteur et traducteur, étaient bien plus fuides, pour ne pas dire carrément abolies. L’« appropriation clé de la Renaissance, a pu en Angleterre prendre des
proportions extrêmes, qui semblent renvoyer à l’esprit
de conquête des navigateurs élisabéthains. -
L’instauration du français comme seule langue du royaume fut par l'ordonnance de Villers-Cotterêts c'est aussi dont par le biais de la traduction, des emprunts massifs sont faits aux langues étrangères, quand ils ne sont pas obtenus par imitation directe.
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L’un des premiers théoriciens de la traduction à la Renaissance
est Étienne Dolet (à qui l’on doit en français le mot « tra
duction », apparu en 1540). -
Pour comprendre la traduction dans toute sa diversité, il ne sufft donc pas d’opposer les « mots» aux « sens».
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la traduction, « rendre » mot à mot (« verbum de verbo ») ou
sens pour sens (« sensum exprimere de sensu ») mais
encore se permet de transformer délibérément le texte
original dans le cadre de l’« imitation » mais ne correspond plus à l’idée que l’on se fait habituellement de la traduction de nos jours. -
Pratique courante à l’époque : par rapport au latin et, à plus forte raison, au grec,le français était de loin la langue la mieux maîtrisée.
Le français est donc l’« avenue » qui aura permis aux classiques de pénétrer dans la langue et la littérature de l’Angleterre -
Le terme de « plagiat » ne devient péjoratif qu’au xviiie siècle, « c’est-à-dire au moment où l’originalité devient une valeur littéraire.
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Les XVIIe et XVIIIe siècles mettront les considérations esthétiques au premier plan en matière de traduction.
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Selon Amyot, on ne pourrait s'exprimer plus clairement : la «
fidélité » nécessaire, n’est pas suffsante. Il est indispensable de lui adjoindre la beauté, sans laquelle la traduction se condamnerait à sortir des « belles-lettres». -
Le roi Jacques 1er ’impose : la Bible « autorisée » qui est un monument de la littérature de langue anglaise.
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À l’époque des Belles Infidèles, les tenants de la fdé
lité au texte existent néanmoins, comme Lemaistre. La littéralité sont subordonnées au respect du style de la langue classique : il n’est donc plus question que la traduction « enrichisse » comme au siècle précédent la langue française. -
L’« infidélité » est donc une notion toute relative. Non que les traducteurs ne se soient jamais donnés de règles en la matière, bien au contraire
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Le fossé entre les adeptes de la traduction littérale et de la traduction « libre » ira se creusant pour aboutir à la polémique qui opposera, au xviiie siècle, Mme Dacier et Antoine Houdar de la Motte, appelée par la suite seconde querelle des Anciens et des Modernes.
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En 1637 entré à l’Académie et transforme ainsi auteurs latins, grecs ou espagnols en les traduisant, même s’il estime que ce qu’il fait n’est pas « proprement de la traduction », car « cela vaut mieux que la traduction, et les Anciens ne traduisaient pas autrement1».
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« La question de l’appartenance du texte littéraire, la valorisation de l’individualité et de l’originalité dans la création artistique sont le fait d’une esthétique romantique qui remonte à la fn du xviiie siècle .»
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À partir de l’influence précédente les contemporains cherchent à changer les méthodes.
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Dryden distingue trois formes de traduction : la première est la traduction littérale (qu’il nomme « métaphrase ») ; la deuxième est la traduction proprement dite (appelée d’abord « paraphrase » mais rebaptisée simplement « traduction » dans la préface de 1697 à ses traductions de Virgile) la troisième, l’« imitation » (ensuite appelée « paraphrase »).
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La première se limite à transmettre l’œuvre telle qu’elle
est dans la langue originale ; c’est ce qu’aurait fait Luther
en traduisant la Bible. La deuxième présente l’œuvre
de telle sorte qu’elle paraît avoir été composée dans la
langue de la culture réceptrice c'est-à-dire la traduction vient alors
se substituer à l’original. La troisième est une synthèse des
deux précédentes. -
L’anglais est, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la langue la plus traduite dans le monde.
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Le fait que la traduction dans le monde anglo-saxon
(moins ailleurs, mais c’est la tendance dominante) obéit à des normes de lisibilité et d’élégance qui doivent donner au lecteur l’impression que ce qu’il lit a été écrit directement dans la langue traductrice, cette « transparence » renforçant encore l’effet uniformisant de l’ethnocentrisme au détriment des autres
cultures. -
Comme à Rome ou à l’époque de la Renaissance,
la traduction « littérale » était considérée comme le
moyen d’enrichir la langue, la littérature et la culture de
l’Allemagne, permettant ainsi de « féconder le Propre
par la médiation de l’Étranger3 ». -
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Le XXe siècle marque l’apparition des premières véritables théories de la traduction, dont l’infuence ne fait que croître dans les pays les plus divers. Nous sommes donc mieux armés pour comprendre la traduction et ses enjeux.