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La tradition fait remonter à un groupe troyen sous la conduite d’Enée de s’installer dans le Latium. Suite à une rencontre avec Mars, une vestale Rhea Silva, nièce d’un roi descendant d’Enée donne naissance à des jumeaux : Romulus et Rémus. Abandonnés sur le Tibre, mais sauvés par une louve puis des bergers, ils aident leur grand-père à reprendre le pouvoir puis reçoivent une terre où Romulus fonde Rome.
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En véritables prédateurs, les hommes qui ont suivi Romulus décident de se procurer des épouses en volant celles d’un peuple voisin : les Sabins. La guerre fut arrêtée par la sagesse des femmes et un partage équitable des ressources.
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Après être violée par Sextus Tarquin, fils du roi, la jeune Lucrèce se donne la mort. Lucrèce est considérée comme un exemplum (histoire d'une personne dont les actes sont dignes d'être imités), car elle ne veut pas donner l'exemple d'une femme qui aurait survécu au déshonneur. Tarquin, dernier roi étrusque de Rome, est chassé et remplacé par la République (S.P.Q.R).
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Durant tout le Ve siècle av. J.-C., Rome mène au sein de la ligue latine des guerres contre les peuples sabelliens d'une part, et combat seule contre la cité étrusque de Véies d'autre part. La première conquête importante des Romains intervient avec la défaite finale de celle-ci et son intégration dans les terres romaines.
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Quelques cités parfaitement assimilées ou peuplées de Romains reçoivent le droit de voter à Rome et de participer à sa vie politique (civitates cum suffragium). D’autres, en cours d’assimilation, s’organisent sur le même modèle que la cité de Rome, mais sans pouvoir participer à l’élection des magistrats romains (civitates sine suffragium). Enfin, les peuples récemment soumis sont réduits au statut de cités associées (socii) ou fédérées (fœderati).
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Les Grecs sont chassés de la péninsule.
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Après plusieurs siècles de guerres contre les peuples italiens, étrusques, celtes et grecs, les Romains vont affronter leur adversaire le plus redoutable : Carthage. Les guerres « puniques » (adjectif de phénicien, origine des Carthaginois) se dérouleront en trois parties :
1- Lutte pour la Sicile. -
L’épopée d’Hannibal...Les guerres puniques transformeront l’armée romaine en instrument de conquête invincible (création d’une flotte, professionnalisation au lieu d’une armée citoyenne).
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Cornelia est la fille de Scipion l'Africain vainqueur d'Hannibal Barca et la mère des Gracques dont les actes politiques ont eu un si grand retentissement sur l'histoire de Rome. Elle est restée dans le souvenir des Romains comme le modèle de la mère romaine, présidant à l'éducation de ses fils et les formant pour accéder aux premiers rangs. Elle a été sans doute la première femme romaine à être honorée par une statue en bronze à son effigie au Champ de Mars.
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Après cette bataille, le royaume de Macédoine, dernière puissance hellénique résistant à Rome, est éliminé. Polybe, le grand historien grec, est emmené comme otage à Rome.
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Destruction de Carthage.Rome conquérante accapare l’essentiel des métaux précieux en circulation, et cette immense masse monétaire constitue un capital financier que renforce un autre capital, humain cette fois : une énorme masse d’esclaves qui travaillent au service de l’économie de l’Italie. Les mines d’argent d’Espagne, que les Romains ont prises aux Carthaginois, constituent un pactole.
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Il ambitionne de diminuer les pouvoirs du Sénat romain et d'accroître ceux des comices afin de relever la République. Il s'alloue les faveurs de la plèbe et des chevaliers, principaux opposants au Sénat, avec plusieurs lois dont ils sont bénéficiaires. Comme son frère avant lui, il propose une loi agraire pour partager les terres avec les plus pauvres et il finira assassiné par les partisans du Sénat.
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-Enrichissement de l’élite (patriciens) grâce aux guerres (terres, esclaves).-Appauvrissement des masses populaires (plébéiens).
-Troubles liés à l’immigration à Rome devenue cosmopolite.-Déclin démographique et multiplication des esclaves. -Crises des convictions religieuses et des rituels traditionnels et développement du syncrétisme.-Discrédit des autorités politiques traditionnelles et appel à une autorité forte face aux désordres des factions. -
Marius contre Sylla.Les guerres civiles entre Populares (plutôt démagogues) et Optimates (traditionalistes) achèvent de détruire l'équilibre de la Res publica
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Le refus d’une mort indigne comme mobile de l’évasion est bien souligné par Appien, qui fait de Spartacus le meneur de l’opération dès ses débuts... Partir c’est risquer les tortures et la croix ; rester c’est se condamner à demeurer pour toujours un méprisable outil. Sans que Spartacus le sache, l’incendie qu’il vient de déclencher en cette année 73 éclate au plus mauvais moment pour Rome, car ses légions doivent simultanément faire face à plusieurs menaces.
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Suite à la défaite de Spartacus face aux légions de Crassus en 71 acn., les 6 000 prisonniers « furent crucifiés tout le long de la route de Capoue à Rome ». Crucifier 6 000 esclaves fugitifs sur les 195 kilomètres de la via Appia représente en moyenne une croix tous les 30 mètres ; en partant de Capoue, il a fallu au moins cinq jours pour que la procession funèbre atteigne Rome.
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César contre Pompée. La victoire politique s'obtient par les campagnes militaires (comme César en Gaule), les distributions de faveurs à la plèbe (nourriture, jeux, nouveaux bâtiments…), les assassinats et les conspirations.
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Actium : Octave bat Marc Antoine et Cléopâtre et s’empare de l’Égypte. En plus de l’héritage de son oncle César, il prend donc le titre d’imperator comme tout général victorieux.
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Octroi de la citoyenneté à tous les habitants de l'empire.
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L'empereur Constantin autorise le christianisme dans l'empire.
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