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On observe une augmentation conséquente des crédits dits "subprime" aux Etats-Unis. Pour les établissements bancaires spécialisés, c'est l'apparition des premières faillites.
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On commence à craindre les subprimes. Par exemple, l'agence de notation Moody's se libère de quelques 400 titres.
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Les bourses européennes se voient reculer pour la première fois depuis le début de cette crise. En effet, l'annonce alarmante de la banque d'investissement Bear Stearns aux Etats-unis n'y est pas pour rien... En raison des subprimes, la valeur de ses fonds s'est vue chuter de moitié.
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Aux divers centres boursiers du monde (Londres, Francfort, Paris, Tokyo et Wall Street), on enregistre des basisses record.
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La crise s'est propagée et touche aussi désormais l'Australie, en plus de l'Amérique. En Europe, les bourses suffoquent.
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Période durant laquelle le monde a peur de ce qui se passe aux Etats-Unis, et a peur que le foyer de la crise viennent s'étendre au reste du monde. Il en résulte une chute des places boursières et, pour palier à cela, des investissements des banques centrales.
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En Europe, la BCE décide de ne pas changer son taux directeur qui est alors à 4%.
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Les banques ont peur pour leurs fonds. Par exemple, BNP Paribas décide de geler trois fonds de placements liés aux subprimes. Aux Etats-Unis, au Japon et en Europe, les banques centrales décident de libérer de la masse monétaire pour un montant cumulé de 330 milliards de dollars.
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Les bourses semblent, grâce aux injections diverses de monnaies par les banques centrales, se diriger vers le haut.
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A Paris, Londres et New York, les bourses s'écrasent.
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En se référant aux recherches de Calyon, le coût estimé de la crise jusqu'ici s'élève à 150 milliards de dollars. La valeur des différentes monnaies du monde chutent tragiquement.
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On observe un rebond des places boursières, en revanche, on apprend aussi que certains établissements financiers décident de leur plein gré de se déclarer en faillite, ceci dans le but d'esquiver les demandes de remboursements colossaux des créanciers...
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Aux USA, Bank of America soutient certains établissements financiers pour essayer d'éviter leur faillite, et retarder l'effondrement de l'économie.
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C'est la troisième fois que les bourses européennes observent un rebond.
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Toujous plus de monnaie est ajouté sur le marché monétaire
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Pour la première fois depuis son apparition, l'Euro dépasse un cap pour atteindre une valeur de 1.39 dollars
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En Angleterre, nécessité urgente de venir en aide au classé cinquième du pays et de lui octroyer un prêt.
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Le principal taux directeur de la Federal Reserve aux Etats-Unis est abaissé de 0.5%
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Beaucoup de banques importantes déclarent de grosses pertes vis-à-vis des prêts liés aux subprimes. On continue de tenter de freiner la crise en agissant en prenant diverses mesures de relance de l'économie. On remarque alors qu'à long terme, elles semblent efficaces, mais la situation se dégrade davantage sur le long terme...
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La crise a déjà coûté 2,2 md d'Euros en Allemagne
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L'Euro grimpe jusqu'à atteindre 1.48 dollars
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George W. Bush, président américain, s'exprime à son peuple et présente sa stratégie qui vise à venir en aide aux ménages durement touchés par l'endettement.
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La FED baisse de 0.25% son taux directeur
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Les mesures prises face à la crise, soit l'augmentation de la masse monétaires par les banques centrales, semblent à court terme efficaces : les taux remontent, tout comme les bourses. Mais faisant preuve de réalisme, ces effets sont considérés comme étant les signes avant-coureurs d'un renforcement et d'une aggravation de la crise.
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USA : le président Bush annonce une nouvelle stratégie de relance économique accompagnée d'une somme de 150 milliards de dollars.
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La FED, à nouveau, baisse son taux directeur. Ce dernier finira par atteindre une valeur de 2% entre janvier et la fin avril. Une baisse conséquente et chiffre qui, depuis une vingtaine d'année, n'avait pas été si bas.
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Afin d'éviter la faillite de la banque Northern Rock en Angleterre, on fait d'elle une banque nationale.
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De grandes banques rachètent d'autres banques (par exemple aux Etats-Unis, JPMorgan Chase achète à prix bas Bear Stearns)
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Une nouvelle estimation du coût de la crise est évaluée par le FMI, avec un montant s'élevant à 1000 milliards de dollars
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D'un autre oeil, on évalue les pertes liées à la crise qui, selon l'Organisation de coopération et de développement économiques, s'élève à 422 milliards de dollars.
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La situation est critique pour Indymac, l'un des géants du prêt hypothécaire aux Etats-unis. Faillite.
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Le FMI communique dans son bilan mensuel sur l'équilibre économique que la crise n'en est probablement qu'à ses débuts et que le pire est à venir, avec des dégâts collatéraux titanesques.
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Instauration de la loi de soutien au marché immobilier par le président George W. Bush. Celle-ci offre notamment 300 milliards de dollars pour aider les accédants à la propriété en difficulté. De plus, elle offre aussi d'urgence son aide aux entreprises de refinancement Fannie Mae et Freddie Mac.
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Freddie Mac et Fannie Mae sont mis sous tutelle par le Trésor américain. Cette décision a été prise dans le but de permettre aux deux entreprises de pouvoir restructurer leurs finances durant un certain temps.
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A Wall Street, le géant Lehman Brothers déclare "son intention de se déclarer faillite afin de protéger ses actifs et maximiser sa valeur". Cette annonce va bouleverser le monde de la finance. En effet, on pensait jusqu'ici que les grandes banques étaient à l'abri (too big to fall). Désormais, rien est sûr, et les bourses mondiales affolées le prouve.
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En échange de pas loin de 80% du capital de la compagnie d'assurance AIG, la FED lui vient en aide en lui prêtant 85 milliards.
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Les banques centrales continuent d'apporter des fonds et des liquidités au marché monétaire pour tenter de lutter/freiner la chute des bourses.
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180 milliards sont débloqués par la FED et 40 milliards par la BCE. Ajoutons les 100 milliards de dollars supplémentaires du Trésor américain. En Angleterre, la banque Lloyd TSB rachète sa concurrente HBOS alors qu'elle faisait dangereusement face à la faillite. Aux Etats-Unis, les institutions de financement déclarent avoir réfléchi à une nouvelle stratégie visant à éradiquer les actifs invendables des banques. On parle ici d'un plan au modeste coût de quelques 700 milliards.
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Les ventes à découvert sur les titres financier sont maintenant interdites par les autorités financières américaines et britanniques.
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Lors de l'assemblée générale des finances aux Etats-unis, la réunion est très axée sur la crise des subprime. Aussi, les participants font part de leur inquiétude du bon fonctionnement du plan de secours de suppression des actifs invendables des banques. La situation est instable et loin d'être maîtrisée, on redoute le pire.
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Fortis, compagnie d'asurance et banque belgo-néerlandais, voit son cours à la bourse s'effondrer. La cause en est les nombreuses incertitudes sur sa solvabilité. Aux USA, JPMorgan reprend le flambeau de sa concurrente qui ne voit plus le bout du tunnel. Avec l'aide des autorités fédérales, elle rachète l'entreprise.
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La banque Fortis est désormais nationalisée, annoncent la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas et en Grande-bretagne, c'est la banque Bradford qui l'est à son tour. La stratégie de secours élaborée aux Etats-unis est reçue et acceptée au Congrès.
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La Chambre des représentants américaine prend la décision de ne pas accepter la stratégie de secours. Wall Street en paie les frais et s'effondre.
Les banques sont incapables de trouver de nouveaux fonds. En effet, bien que les taux interbancaires soient en augmentation, les places européennes ont elles aussi chuté...
Aux USA, Citigroup rachète Wachovia avec l'aide de l'Etat.
La bourse perd passé 10% au Brésil, alors que ses cotations restent figées. -
La compagnie d'assurance et banque Dexia reçoit 6,4 milliards d'euros par la Belgique, la France et le Luxembourg.
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Aux Etats-Unis, dans le but de rendre sa stabilité au marché financier, on établit un plan de sauvetage qui prévoit 700 milliards de dollars pour racheter les créances douteuses.
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Le Canada, la Suède, la Suisse, la Chine, les Etats-Unis, l'Europe, le Royaume-Uni
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Le G7 et la zone euro se rassemblent afin d'élaborer un plan de secours.
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Quelques 10.5 milliards sont proposés aux banques françaises (aux 6 plus grandes banques privées) dans le but de les soutenir face à la crise. De ce coup de main, elles devront s'acquitter de prêts aux PME et aux ménages pour réduire les effets de la crise.
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Importante assemblée qui cherche à résoudre la crise et surtout empêcher des crises à l'avenir ou en tout cas d'y être bien mieux préparé.
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80 milliards d'Euros sont libérés pour pallier à la crise
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Le Trésor américain vient soulager le capital de la compagnie en y injectant 20 milliards de dollars
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Plan de relance de presque 20 milliards d'Euros à Londres, comprenant aussi une baisse de la TVA (2.5%) et une hausse des impositions ciblée sur les grosses fortunes.
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Le président de la République planifie une relance sur 2 ans, à hauteur de 26 milliards d'Euros
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Les taux sont désormais fixés entre 0% et 0.25% aux Etats-Unis
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Le gouvernement irlandais injecte des fonds dans les 3 banques les plus importantes du pays
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La valeur de ces 2 monnaies a chuté considérablement, respectivement -33.8% et -42.6%
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Aux USA, le Trésor annonce son nouveau plan de "stimulation économique" accompagné de cette somme faramineuse
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UBS annonce non seulement avoir aidé des américains à se soustraire des impòts et doit alors payer une amende (780 millions d dollars) mais aussi que la crise lui a fait perdre jusqu'ici plus de 20 milliards de francs suisses
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Bilan enfin positif pour l'entreprise américaine
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Suite aux précédents événements, on décide de nouvelles réglementations quant aux hedge funds par exemple
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On atteint le 1% pour la BCE
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On (la BCE) restructure les capitaux
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Les choses se calment enfin, mais tirera-t-on leçon de tout ça ? Est-ce que la régulation du système financier sera plus stable, plus responsable ?