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GRECE. L'UE tire la sonnette d'alarme sur l'état des finances publiques grecques, deux mois après une première révision à la hausse du déficit du pays, à 12,7% du PIB contre 6% initialement prévu.
Les agences de notations baissent leur note sur la capacité d'Athènes à rembourser ses dettes. -
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ESPAGNE. Le pays adopte un plan d'austérité sur trois ans visant à économiser 50 milliards d'euros.
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GRECE. Adoption d'un plan d'économies. La Commission européenne place le pays sous surveillance.
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PORTUGAL. Annonce d'un programme d'austérité pour réduire un déficit record de 9,3% du PIB.
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IRLANDE. Le gouvernement dévoile un plan de sauvetage bancaire.
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GRECE. Athènes se résout à demander l'aide internationale. Le 2 mai, l'UE et le FMI lui accordent un plan de prêts de 110 milliards d'euros en contrepartie de mesures d'austérité visant à des économies de 30 milliards d'euros.
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GRECE. Violente manifestation contre la rigueur, trois personnes tuées dans un incendie déclenché par un cocktail Molotov. Le plan d'austérité est adopté par le parlement le lendemain.
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Adoption d'un plan de secours historique de l'UE allant jusqu'à 750 milliards d'euros, avec la participation du FMI, pour venir en aide si nécessaire aux pays de la zone euro.
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ESPAGNE-PORTUAL. Annonce de nouvelles mesures d'austérité.
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ITALIE. Adoption par le parlement d'un plan d'austérité impopulaire de 25 milliards d'euros, alors que le pays affiche l'une des dettes les plus élevées du monde (près de 120% du PIB).
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IRLANDE. Le déficit public pour 2010 est revu à la hausse (32% du PIB contre 11,6%).
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IRLANDE. Accord entre Dublin, l'UE et le FMI sur un plan de sauvetage de quelque 85 milliards d'euros, dont 35 milliards pour les banques.
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PORTUGAL. Lisbonne se résout à demander une aide internationale, deux semaines après la démission du Premier ministre José Socrates.
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PORTUGAL. Accord avec l'UE et le FMI sur une aide financière de 78 milliards d'euros en échange de l'application d'un programme d'austérité.
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GRECE. Le parlement vote en faveur d'un nouveau plan d'austérité et de privatisations, crucial pour la poursuite de l'aide, malgré une vive contestation dans la rue. Le 2 juillet, la zone euro donne son feu vert au versement de 8,7 milliards d'euros de prêts, écartant le risque de faillite du pays.
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ITALIE. Le gouvernement adopte un nouveau plan de rigueur de 47 milliards d'euros d'ici 2014.
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L'Eurogroupe annonce un renforcement des outils de son Fonds de secours financier mais repousse la finalisation du second plan d'aide réclamé par la Grèce. Les bourses sont en pleine dégringolade.
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La zone euro convoque un sommet d'urgence en raison de turbulences qui menacent de déstabiliser l'Italie. Objectif minimum: boucler le plan de soutien à Athènes.
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Aucun plan de sauvetage "sur la table" pour venir en aide à ces trois pays, indique la Commission européenne.
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Les marchés attaquent l'Italie et l'Espagne, l'adoption d'un compromis sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis n'ayant pas suffi à ramener le calme. Silvio Berlusconi s'engage pour un plan d'action, José Luis Zapatero convoque une réunion de crise. La Commission européenne appelle à la mise en oeuvre rapide des décisions prises le 21 juillet.
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Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso prône une réévaluation des capacités du Fonds de soutien européen.