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Dans son essai, l'écrivain et philosophe des Lumière français Voltaire décrit les Africains comme des êtres possédant : "yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine sur leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d’hommes des différences prodigieuses. ». Avec ce descriptif, c'est une vision fantasmée, raciste et "exotique" qui ressort pour les esprits Occidentaux -
La Vénus hottentot, connu aussi sous le nom de Saartjie Baartman. C'était une femme khoikhoi d’Afrique du Sud. Elle fut emmenée en Europe au début du XIXᵉ siècle et exposée comme une curiosité lors de spectacles publics, en raison de ses formes corporelles considérées comme « exotiques » par les Européens. Après sa mort à Paris, son corps fut disséqué et ses restes exposés au Muséum d’histoire naturelle pendant près d’un siècle, symbolisant les pratiques racistes et colonialistes de l’époque -
Début de la colonisation française en Algérie, marquant le commencement d'une ère de bouleversements sociaux et culturels -
La représentation photographique est un domaine qui a largement contribué à cette domination visuelle sur le corps et la sexualité des femmes africaines durant la période coloniale. La collection photographique du géographe Roland Bonaparte illustre bien cette thématique d'emprise et de domination coloniale sur le corps et la sexualité des femmes colonisées sur le continent africain -
La Conférence de Berlin établit des règles pour la colonisation de l'Afrique, intensifiant la lutte pour le contrôle colonial et les ressources. -
En 1900, une exposition ethnographique est organisée par M. Guillaume Grandidier. Environ cinq millions de visiteurs sont venus observer les peuples malgaches déguisés avec des crânes d'animaux tués afin de les "exotisés" lors de l'exposition. -
Le quartier de Bousbir à Casablanca illustre l’érotisation coloniale en Afrique. Conçu pour réguler la prostitution et encadrer les femmes marocaines, il servait aussi de « parc à thème » pour les Européens, transformant la sexualité en instrument de contrôle et de domination culturelle, symbole de la violence et des représentations coloniales sur les corps féminins. Bousbir demeure un symbole de l’appropriation coloniale des corps féminins et des représentations érotiques de l’Afrique du Nord.